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samedi 26 avril 2025

NEW ORLEANS BLUES Volume 4

 

NEW ORLEANS BLUES/ Volume 4

 

           


Voici un nouveau volume (4!) de notre série New Orleans blues.

            Avec d'abord l'exquise chanteuse Rose Mitchell, interprète d'une des meilleurs versions du classique de Big Joe Williams Baby please don't go. On ne connaît quasiment rien sur elle hélas. Elle a enregistré quatre titres à La Nouvelle Orléans en 1953, visiblement accompagnée de Dave Bartholomew et son orchestre. J'ai regroupé trois de ces morceaux mais il me manque I'm searching.Grâce à nos amis de l'hemisphère Sud, hwolf et Mike Kradenac, I'm searching, un morceau extyrêmement rare, est désormais disponible ici

             Big Boy Myles (Edgar Earl Myles) est un tromboniste et chanteur né à La Nouvelle Orléans le 11 mars 1933. Il a commencé sa carrière musicale en 1952 en tant que membre des Sha Weez (ou Sha Wees), un orchestre néo-orléanais de 9 musiciens dirigé par James Sugar Boy Crawford avec lequel Myles enregistre plusieurs séances en tant qu'accompagnateur et occasionnel chanteur. En 1955, Myles enregistre en vedette ses premiers morceaux pour Specialty qui, faute d'être de gros succès commerciaux, permettent à Big Boy d'enregistrer de façon plutôt prolifique jusqu'en 1961. Après cette date, il semble avoir abandonné la musique et s'est installé à New York où il décède le 10 août 1984.

Oh Mary qui était manquant est désormais disponible ici grâce à hwolf et Mike Kradenac.

             Lee Allen (Lee Francis Allen) est un célèbre saxophoniste ténor de La Nouvelle Orléans, ayant participé à des dizaines de séances d'enregistrement où son style direct, puissant et sans fioritures derrière Dave Bartholomew, Fats Domino; Lloyd Price, Paul Gayten, Little Richard, Earl King etc... passe pour avoir défini le son du saxophone du Rock'n'Roll.

           


Né à Pittsburgh le 2 juillet 1926, Lee Allen s'installe très jeune à La Nouvelle Orléans et devient très vite une figure incontournable de la scène musicale locale. Sous son nom, Allen a enregistré une œuvre limitée mais excellente qui est intégralement regroupée ici. Il n'a eu qu'un seul "Hit" national avec Walkin' with Mr Lee. A la fin des années 1960, la musique seule ne permet plus à Allen de faire vivre sa famille et il suit alors Earl Palmer sur la Côte Ouest où il travaille dans l'industrie aéronautique tout en se produisant en trio dans les clubs californiens. sa réputation étant grande, il est à nouveau sollicité au moment du Rockabilly Revival des années 1980, enregistre avec les Stray Cats, les Blasters et tourne même avec les Rolling Stones et en Europe avec Fats Domino et jusqu'au Japon!

            Lee Allen meurt d'un cancer à Hawthorne (CA) le 18 octobre 1994.

                                                                        Gérard HERZHAFT

 

            Here's a new volume (4!) in our New Orleans blues series.

            Starting with the exquisite singer Rose Mitchell, interpreter of one of the best versions of the Big Joe Williams classic Baby please don't go. Unfortunately, we know almost nothing about her. She recorded four tracks in New Orleans in 1953, evidently accompanied by Dave Bartholomew and his Orchestra. I've put together three of these tracks, but I'm missing I'm searching. If any of my readers have a copy and would be willing to share the music here, it would be much appreciated. Thanks to our good friends from the South Hemisphere, hwolf and Mike Kradenac, I'm searching, a very rare track, is now here.



             Big Boy Myles (Edgar Earl Myles) was a trombonist and singer born in New Orleans on March 11, 1933. He began his musical career in 1952 as a member of the Sha Weez (or Sha Wees), a 9-piece New Orleans orchestra led by James Sugar Boy Crawford, with whom Myles recorded several sessions as accompanist and occasional vocalist. In 1955, Myles recorded his first featured tracks for Specialty, which, although not huge commercial successes, enabled Big Boy to record quite prolifically until 1961. After this date, he seems to have given up music and settled in New York, where he died on August 10, 1984. The missing title Oh! Mary is now here thanks to our friends hwolf and Mike Kradenac.

             Lee Allen (Lee Francis Allen) is a famous tenor saxophonist from New Orleans, having taken part in dozens of recording sessions where his direct, powerful and unadorned style behind Dave Bartholomew, Fats Domino; Lloyd Price, Paul Gayten, Little Richard, Earl King etc... is credited with defining the saxophone sound of Rock'n'Roll.

            Born in Pittsburgh on July 2, 1926, Lee Allen moved to New Orleans at an early age and quickly became a fixture on the local music scene. Under his own name, Allen recorded a limited but excellent body of work, which is collected here in its entirety. He had only one national “hit” with Walkin' with Mr Lee. By the end of the 1960s, music alone was no longer enough for Allen to support his family, so he followed Earl Palmer to the West Coast, where he worked in the aircraft industry while performing as a trio in Californian clubs. His reputation having grown the world over, he was in demand again during the Rockabilly Revival of the 1980s, recording with the Stray Cats, the Blasters and even touring with the Rolling Stones and in Europe with Fats Domino and as far afield as Japan!

            Lee Allen died of cancer in Hawthorne (CA) on October 18, 1994.

                                                                        Gérard HERZHAFT

 

 NEW ORLEANS BLUES/ Volume 4/ Discography

mardi 15 avril 2025

MOJO BUFORD/ Complete Early Recordings 1963-92

 

MOJO BUFORD/ Complete Recordings 1963-92

 

 

               


George "Mojo" Buford né à Hernando, MS. le 10 novembre 1929 s'est volontiers vanté d'avoir été l' "harmoniciste favori de Muddy Waters" mais beaucoup de ses pairs ajoutaient perfidement "quand tous les autres étaient indisponibles"!

Mojo Buford n'est certes pas un virtuose de l'harmonica et certains soulignent qu'il a parfois du mal à trouver la note juste malgré le nombre impressionnant d'harmonicas qu'il porte en bandoulière! Mais il est puissant, plein de feeling et solide et sa voix éraillée de vétéran des juke-joints fait généralement mouche sur la plupart de ses disques. George a appris très jeune à jouer de l'harmonica auprès de son père, un fan de John Lee "Sonny Boy" Williamson et il se produit dans les rues de Memphis (où la famille s'était installée) tout en vendant des journaux. Venu à Chicago pour travailler en usine en 1952, Buford crée son premier orchestre les Savage Boys qui seront choisis par Muddy Waters pour le remplacer dans les clubs quand le maestro était en tournée. Comme cela se reproduit souvent, les Savage Boys deviennent tout simplement le Muddy Waters Jr Band!


Après le départ de James Cotton du Muddy Waters Blues Band, c'est d'évidence que Buford devient l'harmoniciste du groupe et joue avec Muddy Waters jusqu'en 1962 où, pour des raisons familiales, George Buford part s'installer à Minneapolis, formant les Chi-Fours avec JoJo Williams et Lazy Bill Lucas. Il enregistre sous son nom à partir de 1963 plusieurs albums (au tirage confidentiel) et des 45t qui se vendent surtout localement. A partir de 1967, Buford est rappelé par Muddy Waters et il enregistre alors avec son leader pendant de nombreuses séances et apparaît avec lui dans de nombreux concerts et festivals où ses deux cartouchières d'harmonica font sensation! Il apparaît en leader ou co-leader sur plusieurs albums, particulièrement sur l'excellent "Mojo Buford's Chicago blues Session" produit par Steve Wisner.

Durant les années 1980, Mojo Buford tourne dans le monde entier et enregistre de nombreux albums, souvent de qualité. Il réside alors à Memphis où il joue régulièrement dans les clubs locaux.

Il décède à Minneapolis le 11 octobre 2011.

Nous avons regroupé quasiment tous les enregistrements qu'il a effectués, souvent pour des labels aussi minuscules qu'éphémères, ainsi que ses premiers albums, permettant ainsi d'apprécier une œuvre entièrement dédiée au blues. Seuls trois titres me sont restés introuvables.

                                                                              Gérard HERZHAFT

 


 

George “Mojo” Buford, born in Hernando, MS. on November 10, 1929, boasted that he was “Muddy Waters' favorite harmonica player”, but many of his peers perfidiously added “when everyone else was unavailable”!

Mojo Buford is not a harmonica virtuoso, and some would point out that he sometimes struggles to find the right note, despite the impressive number of harmonicas he slings over his shoulder! But he's powerful, full of feeling and solid, and his hoarse, veteran juke-joint voice usually hits the spot on most of his records. George learned to play harmonica at a very early age from his father, a fan of John Lee “Sonny Boy” Williamson, and performed on the streets of Memphis (where the family had settled) while selling newspapers. Coming to Chicago to work in a factory in 1952, Buford formed his first band, the Savage Boys, who were chosen by Muddy Waters to replace him in the clubs when the maestro was on tour. As it was often the case, the Savage Boys simply became the Muddy Waters Jr Band!

After James Cotton's departure from the Muddy Waters Blues Band, Buford naturally became the band's harmonica player, playing with Muddy Waters until 1962, when, for family reasons, George Buford moved to Minneapolis, forming the Chi-Fours with JoJo Williams and Lazy Bill Lucas. From 1963 onwards, he recorded several albums under his own name (with limited circulation), and 45s that sold mainly locally. From 1967 onwards, Buford was called back by Muddy Waters, and he recorded with his leader for many sessions, appearing with him at numerous concerts and festivals, where his two harmonicas leather belts caused a sensation! He appears as leader or co-leader on several albums, particularly the excellent “Mojo Buford's Chicago blues Session” produced by the top producer Steve Wisner.

During the 1980s, Mojo Buford toured all over the world, recording numerous albums, many of them of high quality. He then moved to Memphis, where he played regularly in local clubs.

He died in Minneapolis on October 11, 2011.

I've gathered together virtually all the recordings he made, often for labels as tiny as they were short-lived, as well as his first albums, enabling us to appreciate a body of work entirely dedicated to the blues. Only three titles are still unavailable to me.

                                                               Gérard HERZHAFT

MOJO BUFORD 1963-92/ Discography

Thanks to our generous friend Steve W. here are two missing titles from my compilation:

BUFORDM21A It was early in the morning/ BUFORD32A Birdnest on the ground

Thanks to our friend Benoit Blue Boy (a top notch harp player on his own) here is a track by Mojo Buford coming from a Muddy Waters odd album recorded in Montreal in 1967. Plus a live session from 1974 that has popped up on another blog said to complete my Mojo Buford Complete Recordings (Studio in fact) without any mention of Blue Eye.

BUFORD++