Nombre total de pages vues

mercredi 20 novembre 2024

ROBERT NIGHTHAWK/ Complete Recordings

 

ROBERT NIGHTHAWK/ Complete Recordings

 

           


    Robert Nighthawk est un des maîtres de la slide guitare, un des grands noms du Chicago blues et sa discographie qui s'étend sur plus de trente ans est d'une qualité impressionnante.

           

Robert Nighthawk, hca and his brother Percy

    Robert Mc Collum s'enfuit de la ferme familiale très jeune et mène une vie de musicien itinérant, jouant de l'harmonica dans les rues des bourgades du Delta. Il rencontre Houston Stackhouse, un élève de Tommy Johnson, qui lui apprend le jeu de guitare et le répertoire du grand bluesman. Robert fait aussi équipe avec Sonny Boy Williamson (Rice Miller), peut-être avec un tout jeune Robert Johnson. Mais, à la suite d'un incident violent dans lequel il est impliqué, Robert quitte le Delta et gagne Saint Louis où il s'établit sous le nom de sa mère Lee Mc Coy. Il joue là-bas avec Peetie Wheatstraw, Big Joe Williams et John Lee "Sonny Boy" Williamson. C'est en leur compagnie qu'il part enregistrer en 1937 une mémorable séance qui verra à la fois les débuts en studio de Sonny Boy et les siens. Prowling Nighthawk est un important succès. Impressionnés par les talents de Robert Lee Mc Coy, autant à l'harmonica qu'à la guitare, les producteurs vont le faire travailler constamment entre 1937 et 1941. Il enregistre alors abondamment derrière de très nombreux artistes (Sleepy John Estes, Walter Vincson, Lee Brown, Joe Mc Coy, Henry Townsend...) ainsi qu'en leader. Ces titres d'avant-guerre sont souvent excellents, avec des sommets comme G-Man blues ou Friar's Point blues sur lesquels Robert joue du slide d'une façon veloutée et sensuelle, adaptée de la manière de Tampa Red.

            Après un hiatus dû aux années de guerre, Robert revient en studio en 1948, cette fois à la guitare électrique et sous le nom de Robert Nighthawk, en souvenir de son premier succès. Il enregistre pour Chess et United de formidables titres, la crème du Chicago blues de l'après-guerre: Sweet black angel, Anna Lee, The moon is rising, Maggie Campbell... Il effleure à peine les cordes de sa guitare électrique avec son bottleneck et obtient une sonorité encore plus exquise et langoureuse que celle obtenue par Tampa Red. Muddy Waters, Elmore James et surtout Earl Hooker puiseront à sa source. Si la critique blues a largement reconnu la filiation de Nighthawk avec Tampa Red pour son jeu de guitare slide, on n'a guère mis en valeur le fait que lorsqu'il s'exprime à la guitare électrique sans slide, Nighthawk joue, dès ses premiers titres d'après guerre, de façon extrêmement proche des solos de Lonnie Johnson, une influence qui demeurera jusqu'à la fin de sa vie.


Mais ces blues se vendent mal et Nighthawk végète dans les clubs de Chicago. Il part ramasser des oranges en Floride, reste dans le Sud, anime un instant l'émission de radio King biscuit time à Helena. La vogue du Blues Revival l'incite à retourner tenter sa chance à Chicago en 1962. Il y trouve une situation bien difficile pour les bluesmen. A part quelques concerts, les passages habituels dans les tavernes du South Side, quelques superbes titres produits par Willie Dixon pour Decca et Chess (une fantastique version de Sweet black angel, My angel en compagnie de Buddy Guy et Big Walter Horton) et un demi-album pour Pete Welding (Robert Nighthawk/Houston Stackhouse (Testament)), sa tentative de come-back est très décevante pour lui. Il retourne dans le Sud une fois de plus, est frappé d'une crise d'hémiplégie, est une dernière fois enregistré par l'infatigable George Mitchell et meurt peu de temps après le 5 novembre 1967 dans sa ville d'Helena (Ark)

Nous présentons ici la quasi totalité de la très importante œuvre enregistrée par Robert Nighthawk, à l'exception de l'album Live/ Maxwell Street 1964 (Rounder)

                                                           Gérard HERZHAFT

 

 

Robert Nighthawk is one of the masters of slide guitar, one of the great names of Chicago blues, and his discography, which spans more than thirty years, is of impressive quality.


Robert Mc Collum ran away from the family farm at a very young age and led a life as an itinerant musician, playing harmonica on the streets of Delta towns. He met Houston Stackhouse, a pupil of Tommy Johnson, who taught him guitar playing and the great bluesman's repertoire. Robert also teamed up with Sonny Boy Williamson (Rice Miller), perhaps a very young Robert Johnson. However, following a violent incident in which he was involved, Robert left the Delta for St. Louis, where he settled under the name of his mother Lee Mc Coy. There he played with Peetie Wheatstraw, Big Joe Williams and John Lee “Sonny Boy” Williamson. It was in their company that, in 1937, he set off to record a memorable session that would see both Sonny Boy's studio debut and his own. Prowling Nighthawk was a major success. Impressed by Robert Lee Mc Coy's talents on both harmonica and guitar, the producers put him to work constantly between 1937 and 1941. He recorded extensively behind a host of artists (Sleepy John Estes, Walter Vincson, Lee Brown, Joe Mc Coy, Henry Townsend...) as well as a leader. These pre-war tracks were often excellent, with highlights such as G-Man blues and Friar's Point blues on which Robert plays slide in a ultra-smooth, sensual way, adapted from the Tampa Red style.

After a hiatus due to the war years, Robert returned to the studio in 1948, this time on electric guitar and under the name Robert Nighthawk, in memory of his first success. He recorded for Chess and United some wonderful titles, the cream of post-war Chicago blues: Sweet black angel, Anna Lee, The moon is rising, Maggie Campbell... He barely touches the strings of his electric guitar with his bottleneck, and achieves a sound even more exquisite and languorous than that achieved by Tampa Red. Muddy Waters, Elmore James and, above all, Earl Hooker all drew from this source. While blues critics have widely acknowledged Nighthawk's affiliation with Tampa Red in his slide guitar playing, little attention has been paid to the fact that, when he expresses himself on electric guitar without slide, from Nighthawk's early post-war tracks, his guitar style and solos are extremely similar to Lonnie Johnson's, an influence that would remain with him for the rest of his life.

But these down home blues didn't sell well, and Nighthawk languished in Chicago clubs. He left to pick oranges in Florida, stayed in the South and hosted the King biscuit time radio show in Helena for a while. The Blues Revival prompted him to return to Chicago in 1962 to try his luck. He found the situation there very difficult for bluesmen. Apart from a few concerts, the usual stints in South Side taverns, a few superb tracks produced by Willie Dixon for Decca and Chess (a fantastic version of Sweet black angel, My angel in the company of Buddy Guy and Big Walter Horton) and a half-album for Pete Welding (Robert Nighthawk/Houston Stackhouse (Testament)), his comeback attempt was very disappointing for him.

He returned to the South once again, suffered a hemiplegic attack, was recorded one last time by the indefatigable George Mitchell, and died shortly afterwards on November 5, 1967 in his hometown of Helena (Ark).

We have gathered here all the recorded tracks and in chronological order made by this great artists with the exception of the album Live from Maxwell Street/ 1964 (Rounder).


Thanks a lot to all those who re-discovered, interviewed and recorded this important bluesman, particularly Pete Welding and George Mitchell

      Gérard HERZHAFT

ROBERT NIGHTHAWK Discography

28 commentaires:

  1. ROBERT NIGHTHAWK/ Complete Recordings

    https://mega.nz/file/PqgVHCYD#4Ts20u37Do4CYzgAe4WhysPdspMm_OR305sUpXKQsdo

    OK? And thanks for any feedback

    RépondreSupprimer
  2. Christmas must be today !! Merci Gérard pour ce fabuleux partage. Quel musicien !!!

    RépondreSupprimer
  3. Manny thanks Gerard, it's nice to have everything in one place.

    RépondreSupprimer
  4. Merci beaucoup M. Herzhaft !

    RépondreSupprimer
  5. Merci encore et toujours

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour Gérard, encore merci pour cette nouvelle mise à disposition de très belle musique. En termes de discographie, les titres 26 à 29 que votre discographie met en septembre 1949, sont datés de septembre 1948 dans la Blues Discography de Fancourt et McGrath. A partir de 1964, il y des divergences entre Fancourt/McGrath et vous, avec des faces mentionnées d'un côté et pas de l'autre et inversement. De même pour l'année 1967, où il faut aussi jongler entre Houston Stackhouse et Robert Nighthawk. Ce ne sont bien sûr pas des critiques vis-à-vis de qui que ce soit, juste de l'étonnement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour cher ami. Vous avez évidemment raison pour les titres 26-29 qui sont de septembre 1948 et non 1949 (je deviens miro je pense). Je viens donc de corriger la discographie qui est à télécharger sur MediaFire. Pour 1964 je ne vois pas de différences avec Blues discography (je n'ai pas inclus les séances live enregistrées sur Maxwell Street)? Sauf avec la présence ici de "Verna Lee Blues" qui a été à tort attribuée à Granderson dans Blues Discography. Quant à 1967 j'ai mis tous les titres enregistrés avec Nighthawk par George Mitchell même ceux où il ne fait qu'accompagner Stackhouse. Hommage à sa dernière séance... Je précise d'ailleurs dans la discographie les titres chantés par Nighthawk avec son nom entre parenthèses. Merci de votre fidélité...

      Supprimer
  7. Magnificent collection. Merci beaucoup!

    And, of course it's just my opinion, but I think Friars Point Blues should have been included on the golden records that were sent into space on NASA's Voyager 1 and Voyager 2 spacecraft in 1977. To me that is the recording that best represents the blues.

    RépondreSupprimer
  8. Merci beaucoup pour ce fabuleux partage !

    RépondreSupprimer
  9. I think I probably have all this but I thank you so very much for putting it all in one place and hopefully be surprised when I look at the download and maybe find something I didn't know about.

    RépondreSupprimer
  10. Merci Gérard, Toujours aussi précieuses tes intégrales et autres publications. @+ j'espère pour partager de vive voix
    Hervé (De Lyon)

    RépondreSupprimer
  11. Thank You Gerard. Really appreciate this.

    RépondreSupprimer
  12. Never mind my last comment. Download problem solved. I just clicked on the Reload button. Sam

    RépondreSupprimer
  13. What a wonderful collection. Thank you!

    RépondreSupprimer
  14. Would love if you could create a complete discography of Willie Nix.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hre it is:
      Willie Nix, vcl/dms; Willie Johnson, g; Billy "Red" Love, pno. Memphis, Tn. 18 juin 1951
      01. Lonesome bedroom blues
      02. Try me one more time
      03. Try me one more time (alt)
      04. Fine and mellow baby
      Willie Nix, vcl/dms; Big Walter Horton, hca; Willie Johnson, g; Billy "Red" Love, pno. Memphis, Tn. 25 avril 1952
      05. Take a little walk with me
      06. Truckin' little mama
      07. Just one mistake
      08. Ridin' in the moonlight
      09. Prison bound blues
      10. Midnight showers of rain
      Willie Nix, vcl/dms; James Cotton, hca; Joe Willie Wilkins, g; Arthur Williams, pno. Memphis, Tn. 9 octobre 1952
      11. Seems like a million years I
      12. Seems like a million years II
      13. Bakershop boogie I & II
      14. Bakershop boogie (Take 1)
      Willie Nix, vcl/dms; Snooky Pryor, hca; Eddie Taylor, g; Sunnyland Slim, pno; Alfred Wallace, dms. Chicago, Ill. 14 octobre 1953
      15. Nervous wreck
      16. No more love
      17. Just can't stay
      18. All by yourself
      And ther is the link. Don't take too long to download it because it won't last only a couple of days. And don't forget to say Thanks!
      https://mega.nz/file/L3xlHSbT#8high2m59d7kGoDFgihubBozDTiCjCaqdQgzwexkbP0



      Supprimer
  15. Un grand merci encore une fois, Gérard!

    RépondreSupprimer
  16. merci

    https://shorturl.at/CNrhS

    RépondreSupprimer
  17. merci

    https://shorturl.at/CNrhS

    RépondreSupprimer
  18. Gerard, Thanks for the Nighthawk. And the Willie Nix bonus.

    RépondreSupprimer