ROBERT
NIGHTHAWK/ Complete Recordings
Robert Nighthawk est un des maîtres de la slide guitare, un des grands noms du Chicago blues et sa discographie qui s'étend sur plus de trente ans est d'une qualité impressionnante.
Robert Nighthawk, hca and his brother Percy |
Robert Mc Collum s'enfuit de la ferme familiale très jeune et mène une vie de musicien itinérant, jouant de l'harmonica dans les rues des bourgades du Delta. Il rencontre Houston Stackhouse, un élève de Tommy Johnson, qui lui apprend le jeu de guitare et le répertoire du grand bluesman. Robert fait aussi équipe avec Sonny Boy Williamson (Rice Miller), peut-être avec un tout jeune Robert Johnson. Mais, à la suite d'un incident violent dans lequel il est impliqué, Robert quitte le Delta et gagne Saint Louis où il s'établit sous le nom de sa mère Lee Mc Coy. Il joue là-bas avec Peetie Wheatstraw, Big Joe Williams et John Lee "Sonny Boy" Williamson. C'est en leur compagnie qu'il part enregistrer en 1937 une mémorable séance qui verra à la fois les débuts en studio de Sonny Boy et les siens. Prowling Nighthawk est un important succès. Impressionnés par les talents de Robert Lee Mc Coy, autant à l'harmonica qu'à la guitare, les producteurs vont le faire travailler constamment entre 1937 et 1941. Il enregistre alors abondamment derrière de très nombreux artistes (Sleepy John Estes, Walter Vincson, Lee Brown, Joe Mc Coy, Henry Townsend...) ainsi qu'en leader. Ces titres d'avant-guerre sont souvent excellents, avec des sommets comme G-Man blues ou Friar's Point blues sur lesquels Robert joue du slide d'une façon veloutée et sensuelle, adaptée de la manière de Tampa Red.
Après un hiatus dû aux années de guerre, Robert revient en studio en 1948, cette fois à la guitare électrique et sous le nom de Robert Nighthawk, en souvenir de son premier succès. Il enregistre pour Chess et United de formidables titres, la crème du Chicago blues de l'après-guerre: Sweet black angel, Anna Lee, The moon is rising, Maggie Campbell... Il effleure à peine les cordes de sa guitare électrique avec son bottleneck et obtient une sonorité encore plus exquise et langoureuse que celle obtenue par Tampa Red. Muddy Waters, Elmore James et surtout Earl Hooker puiseront à sa source. Si la critique blues a largement reconnu la filiation de Nighthawk avec Tampa Red pour son jeu de guitare slide, on n'a guère mis en valeur le fait que lorsqu'il s'exprime à la guitare électrique sans slide, Nighthawk joue, dès ses premiers titres d'après guerre, de façon extrêmement proche des solos de Lonnie Johnson, une influence qui demeurera jusqu'à la fin de sa vie.
Mais
ces blues se vendent mal et Nighthawk végète dans les clubs de Chicago. Il part
ramasser des oranges en Floride, reste dans le Sud, anime un instant l'émission
de radio King biscuit time à Helena.
La vogue du Blues Revival l'incite à retourner tenter sa chance à Chicago en
1962. Il y trouve une situation bien difficile pour les bluesmen. A part
quelques concerts, les passages habituels dans les tavernes du South Side,
quelques superbes titres produits par Willie Dixon pour Decca et Chess (une
fantastique version de Sweet black angel,
My angel en compagnie de Buddy Guy et
Big Walter Horton) et un demi-album pour Pete Welding (Robert Nighthawk/Houston Stackhouse (Testament)), sa tentative de
come-back est très décevante pour lui. Il retourne dans le Sud une fois de
plus, est frappé d'une crise d'hémiplégie, est une dernière fois enregistré par
l'infatigable George Mitchell et meurt peu de temps après le 5 novembre 1967
dans sa ville d'Helena (Ark)
Nous
présentons ici la quasi totalité de la très importante œuvre enregistrée par
Robert Nighthawk, à l'exception de l'album Live/ Maxwell Street 1964 (Rounder)
Gérard
HERZHAFT
Robert Nighthawk is
one of the masters of slide guitar, one of the great names of
Robert Mc Collum ran away from the family farm at a very young age and led a life as an itinerant musician, playing harmonica on the streets of Delta towns. He met Houston Stackhouse, a pupil of Tommy Johnson, who taught him guitar playing and the great bluesman's repertoire. Robert also teamed up with Sonny Boy Williamson (Rice Miller), perhaps a very young Robert Johnson. However, following a violent incident in which he was involved, Robert left the Delta for
After a hiatus due
to the war years, Robert returned to the studio in 1948, this time on electric
guitar and under the name Robert Nighthawk, in memory of his first success. He
recorded for Chess and United some wonderful titles, the cream of post-war
But these down home blues
didn't sell well, and Nighthawk languished in
He returned to the
South once again, suffered a hemiplegic attack, was recorded one last time by
the indefatigable George Mitchell, and died shortly afterwards on November 5,
We have gathered
here all the recorded tracks and in chronological order made by this great
artists with the exception of the album Live from
Thanks a lot to all
those who re-discovered, interviewed and recorded this important bluesman,
particularly Pete Welding and George Mitchell
Gérard
HERZHAFT
ROBERT NIGHTHAWK/ Complete Recordings
RépondreSupprimerhttps://mega.nz/file/PqgVHCYD#4Ts20u37Do4CYzgAe4WhysPdspMm_OR305sUpXKQsdo
OK? And thanks for any feedback
Christmas must be today !! Merci Gérard pour ce fabuleux partage. Quel musicien !!!
RépondreSupprimerManny thanks Gerard, it's nice to have everything in one place.
RépondreSupprimerMerci beaucoup M. Herzhaft !
RépondreSupprimerMerci encore et toujours
RépondreSupprimerBonjour Gérard, encore merci pour cette nouvelle mise à disposition de très belle musique. En termes de discographie, les titres 26 à 29 que votre discographie met en septembre 1949, sont datés de septembre 1948 dans la Blues Discography de Fancourt et McGrath. A partir de 1964, il y des divergences entre Fancourt/McGrath et vous, avec des faces mentionnées d'un côté et pas de l'autre et inversement. De même pour l'année 1967, où il faut aussi jongler entre Houston Stackhouse et Robert Nighthawk. Ce ne sont bien sûr pas des critiques vis-à-vis de qui que ce soit, juste de l'étonnement.
RépondreSupprimerBonjour cher ami. Vous avez évidemment raison pour les titres 26-29 qui sont de septembre 1948 et non 1949 (je deviens miro je pense). Je viens donc de corriger la discographie qui est à télécharger sur MediaFire. Pour 1964 je ne vois pas de différences avec Blues discography (je n'ai pas inclus les séances live enregistrées sur Maxwell Street)? Sauf avec la présence ici de "Verna Lee Blues" qui a été à tort attribuée à Granderson dans Blues Discography. Quant à 1967 j'ai mis tous les titres enregistrés avec Nighthawk par George Mitchell même ceux où il ne fait qu'accompagner Stackhouse. Hommage à sa dernière séance... Je précise d'ailleurs dans la discographie les titres chantés par Nighthawk avec son nom entre parenthèses. Merci de votre fidélité...
Supprimermerci beaucoup!!!
RépondreSupprimerMagnificent collection. Merci beaucoup!
RépondreSupprimerAnd, of course it's just my opinion, but I think Friars Point Blues should have been included on the golden records that were sent into space on NASA's Voyager 1 and Voyager 2 spacecraft in 1977. To me that is the recording that best represents the blues.
Merci beaucoup pour ce fabuleux partage !
RépondreSupprimerI think I probably have all this but I thank you so very much for putting it all in one place and hopefully be surprised when I look at the download and maybe find something I didn't know about.
RépondreSupprimerVery nice, thank you Gerard.
RépondreSupprimerA million thanks.
RépondreSupprimerMany thanks for your effrots
RépondreSupprimerMerci Gérard, Toujours aussi précieuses tes intégrales et autres publications. @+ j'espère pour partager de vive voix
RépondreSupprimerHervé (De Lyon)
Thank You Gerard. Really appreciate this.
RépondreSupprimerMerci encore pour ce partage !
RépondreSupprimerjust great & thx
RépondreSupprimerNever mind my last comment. Download problem solved. I just clicked on the Reload button. Sam
RépondreSupprimerWhat a wonderful collection. Thank you!
RépondreSupprimerThanks Gerard
RépondreSupprimerWould love if you could create a complete discography of Willie Nix.
RépondreSupprimerHre it is:
SupprimerWillie Nix, vcl/dms; Willie Johnson, g; Billy "Red" Love, pno. Memphis, Tn. 18 juin 1951
01. Lonesome bedroom blues
02. Try me one more time
03. Try me one more time (alt)
04. Fine and mellow baby
Willie Nix, vcl/dms; Big Walter Horton, hca; Willie Johnson, g; Billy "Red" Love, pno. Memphis, Tn. 25 avril 1952
05. Take a little walk with me
06. Truckin' little mama
07. Just one mistake
08. Ridin' in the moonlight
09. Prison bound blues
10. Midnight showers of rain
Willie Nix, vcl/dms; James Cotton, hca; Joe Willie Wilkins, g; Arthur Williams, pno. Memphis, Tn. 9 octobre 1952
11. Seems like a million years I
12. Seems like a million years II
13. Bakershop boogie I & II
14. Bakershop boogie (Take 1)
Willie Nix, vcl/dms; Snooky Pryor, hca; Eddie Taylor, g; Sunnyland Slim, pno; Alfred Wallace, dms. Chicago, Ill. 14 octobre 1953
15. Nervous wreck
16. No more love
17. Just can't stay
18. All by yourself
And ther is the link. Don't take too long to download it because it won't last only a couple of days. And don't forget to say Thanks!
https://mega.nz/file/L3xlHSbT#8high2m59d7kGoDFgihubBozDTiCjCaqdQgzwexkbP0
Un grand merci encore une fois, Gérard!
RépondreSupprimermerci
RépondreSupprimerhttps://shorturl.at/CNrhS
merci
RépondreSupprimerhttps://shorturl.at/CNrhS
Gérard, thank you.
RépondreSupprimerGerard, Thanks for the Nighthawk. And the Willie Nix bonus.
RépondreSupprimerBrilliant! Thank you, Gerard! I had never heard that very last recording of Robert Nighthawk from September, 1967 - very sweet despite Stackhouse's out-of-tune guitar! Nighthawk does not appear to sing on any of the songs from the August, 1967 session. There is no Canned Heat Blues included here either. Instead, it is "Right Around the Corner (That's Where My Baby Lives)." Thanks again.
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