JAMO
THOMAS/ CHICAGO SOUL BLUES PIONEER
(New Links)
Comme Jesse Anderson, Jamo Thomas a, durant les années
1960, été un des premiers à pratiquer à Chicago une forme de musique que l'on
appelle aujourd'hui Soul blues et son chant tendu, puissant, à la limite de
l'angoisse en fait un artiste de premier plan.
Jamo
a connu une brève heure de gloire avec un seul succès (I spy for the FBI), apparaissant dans le programme TV de R&B de
Hoss Allen et signant alors sur plusieurs labels bien distribués comme Chess
puis Sound Stage Seven. Comme Jesse Anderson, Jamo, trop blues pour les
musiques noires des années 1970-80 et trop Soul pour les amateurs du blues
revival, a rapidement disparu de la scène et il est aujourd'hui largement
oublié à l'exception d'un petit groupe de fans de Deep Soul.
En fait, on ne sait pas grand-chose de ce chanteur, à ma
connaissance aucun article ne lui ayant été consacré dans aucune revue
spécialisée!
Jamo serait né le 17 janvier 1928, à Nassau aux Bahamas
comme sans doute il l'a affirmé et que cela a été repris dans les quelques
lignes qui lui sont consacrées ici et là. Mais d'autres sources donnent Chicago
comme son véritable lieu de naissance, la référence aux Caraïbes étant souvent
citée par certains chanteurs Noirs pour apparaître plus "exotiques"
et "latins" et ainsi vendre davantage!
Jamo Thomas apparaît pour la première fois sur disque
(six 45t) à la fin des années 1950 en tant que joueur de congas et
percussionniste du Bobby Peterson Quintet, un orchestre de R&B basé à
Philadelphie.
Jamo Thomas est au début des années 1960 chauffeur, valet
et homme à tout faire du célèbre chanteur de R&B de Chicago Jerry Butler.
C'est grâce à Butler que Jamo va enregistrer sous son nom en 1965 pour le petit
label Conlo (Stop the baby/ Let's party),
accompagné des Party Brothers. L'année suivante, Jamo reprend I spy (for the FBI) (créé par Luther
Ingram quelques mois auparavant) pour le label de Eddie Thomas, Thomas (!) et,
avec une bonne promotion, le titre entre dans le Top 40 R&B puis dans le
Top 100 de Billboard avant de "cartonner" en Grande Bretagne. Cette
superbe séance est produite par le pianiste et arrangeur Monk Higgins, avec
très probablement la guitare immanquable de Freddie Robinson, l'acolyte
habituel de Monk.
La carrière de Jamo semble alors lancée. Il signe sur
Chess qui enregistre sa séance la plus blues, avec encore Freddie Robinson à la
guitare et à l'harmonica. Mais le magnifique Must I holler/ I'll be your fool ne va malheureusement nulle part.
John Richbourg, à l'époque très actif dans la Soul
naissante, frappé par le chant tendu aux accents angoissés qu'exprime si bien
Jamo Thomas, le contacte et lui fait enregistrer à Nashville une séance pour
son label Sound Stage 7. Accompagné à nouveau par les Party Brothers, Jamo –
sans doute sur les conseils de Richbourg – cultive à fond son image de chanteur
des Bahamas et grave plusieurs 45t dans cette veine (Bahama Mama/ Nassau Daddy) qui semblent avoir eu un petit succès en
Floride et aux Antilles.
Mais les ventes ne doivent guère être à la hauteur des
attentes de Richbourg puisqu'il ne renouvelle pas son contrat avec Jamo qui, en
1968-69, va enregistrer deux séances à Memphis dans une veine nettement plus
ancrée dans la Soul Sudiste.
Mais ces 45t ne vont nulle part et durant la décennie
1970 on n'entend plus parler de Thomas que sporadiquement, travaillant pour
différents studios de Memphis comme arrangeur, se tournant de plus en plus
semble-t-il vers le Gospel. Son dernier enregistrement connu est juste son
"cri d'angoisse" sur Scream du groupe Graham Central Station.
On ne sait pas ce qu'il est devenu ensuite. Il est
probablement décédé aujourd'hui mais il n'a guère été possible d'établir avec
certitude une date ni un lieu.
Merci beaucoup à Gérard Cerdan, Mr Mightygroove, et son
excellent site pour son aide dans la rédaction de cet article.
Gérard
HERZHAFT
Like
Jesse Anderson, Jamo Thomas has been a pioneer of the Chicago Soul blues,
recording a handful of first rate singles with his characteristic striking and
powerful vocals. He has enjoyed briefly some commercial success, even making an
appearance on the Hoss Allen's Nashville R&B TV show. Unfortunately, Jamo
has during the 70's disappeared from the music scene and he is today largely an
unknown artist outside a small coterie of Deep Soul fans.
Born
on January, 17th, 1928, maybe in Nassau (Bahamas) or – as several
sources say - in Chicago (Ill), Jamo appears for the first time on records as a
congas/percussion player with the Bobby Peterson Quintet, a R&B band from
Philadelphia. During the early 60's, Jamo Thomas is working in Chicago as the
valet of R&B singer Jerry Butler. Thanks to Butler, Jamo can makes his
first record in 1965 for the small Conlo label (Stop the baby/ Let's party) backed by the Party Brothers. The next
year, he makes a cover version of a song recorded by Luther Ingram a few months
before, I spy (for the FBI) for the
Thomas label (owned by Eddie Thomas). With an anguish vocal by Jamo and
arrangements by Monk Higgins (and probably with the unmistakable guitar of Freddie
Robinson), the 45 is not only a wonderful record but a hit, climbing on the
R&B Top 40, the Billboard Top 100 and later on a big hit also in Great
Britain.
This
is with great expectations that Chess then records Jamo the next year, once
again on a session carefully produced by Higgins with Freddie Robinson playing
guitar and harmonica. Today a classic the single Must I holler/ I'll be your fool, unfortunately doesn't go nowhere
when issued in 1967.
Nevertheless,
the vocal abilities of Jamo brings the attention of the very active Nashville
producer John Richbourg who gathers again Thomas and the Party Brothers in the
studios for a good session in which the image of Jamo as a Caribbean singer is largely
put forward. Bahama Mama and Nassau Daddy seem to have enjoyed some
success in Florida and the West Indies.
But
once again the sales are not what Richbourg expected and, after two last
sessions in Memphis more in the Southern Soul vein, Jamo won't record anymore, with
the exception of a single "scream" in Graham Central Station's
"Scream"!
It
seems that our man has been working during the 70's for several Memphis studios,
maybe turning into Gospel. But he has completely vanished after that. He is now
probably dead but where and when remains an open issue.
Thank
you very much to Gérard Cerdan (Mr Mightygroove) and his excellent blog for his
help.
Gérard HERZHAFT
Jamo Thomas, vcl/congas; The Party Brothers: Timothy O. Hiks, g; Norman Johnson,
tpt; Giles Rozie, b-sax; George Bishop, bs; Earnes Sylvester Jones, dms.
Chicago, Ill. 1965
01. Stop the baby
02. Let's party
Jamo
Thomas, vcl; prob. Freddie Robinson, g; Monk Higgins, pno; band. Chicago, Ill.
1966
03. Snake hip mama
04. I spy for the FBI
05. Arrest me
06. Jamo's soul
Jamo
Thomas, vcl; prob. Freddie Robinson, g/hca; Monk Higgins, pno; band. Chicago,
Ill. mars 1967
07. Must I holler?
08. Must I holler n°2
09. I'll be your fool
Jamo
Thomas, vcl/congas; band. Nashville, Tn. 1967
10. Jive mother in law
11. Bahamas Mama
12. Nassau daddy
Jamo Thomas, vcl;
band. Nashville, Tn. 1968
13. Education is where it's at
I & II
Jamo
Thomas, vcl; band. Memphis, Tn. 1969
14. Shake what you brought
with you I & II
15. You ain't just ready I
& II
JAMO THOMAS
RépondreSupprimerNouveaux liens/ New links
http://www.mediafire.com/file/n56szpaijvcd47n/THOMASJamo.zip/file
OK?
Merci Gerard!
RépondreSupprimerDL file is titled Raw Sound of Charlie Sayles? Quest que c'est?
RépondreSupprimer???? Don't understand what you're talking about Doc! The download file IS Jamo Thomas....
Supprimerhttp://www.mediafire.com/file/n56szpaijvcd47n/THOMASJamo.zip/file
The link takes me to the Charlie Sayles lp not Jamo Thomas.
RépondreSupprimerI really can't understand that. I've downloaded the link three times and it's always Jamo Thomas! I've never posted the Charlie Sayles LP.... Have anyone else the same problem?
SupprimerGerard...it's working now but previously it led me to a link for the Dusty Road Charlie Sayles lp! Very strange but thanks!
RépondreSupprimerMuchas gracias.
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